Le massage Thaï en deux mots
Aujourd’hui bien connu en occident, le massage thaï est une méthode de soin ancestrale, pratiquée à l’origine dans les temples bouddhistes du Siam.
Sa pratique s’inscrit dans les philosophies thérapeutiques holistiques de l’Inde (Yoga, Ayurveda) et de la Chine ( médecine énergétique, acupuncture). Ces approches visent à harmoniser les multiples aspects de l’être humain : physique, énergétique, émotionnel, mental et spirituel.
Les techniques corporelles du massage Thaï sont variées et agissent directement au niveau du corps physique et énergétique. Elles incluent des acupressions, des mobilisations et des étirements. Le ‘donneur’ (masseur) utilise l’entièreté de son corps pour faire circuler l’énergie vitale et favoriser l’homéostasie (régulation de l’équilibre interne) chez le ‘receveur’ (massé).
Le maître Pichest Boonthumme aime à dire :
‘How to do??? ’…. ‘ How to Heal??? ’… ‘ How to feel??? ’…
‘ Comment faire??? ’… ‘ Comment soigner??? ’… ‘ Comment sentir ??? ’
Autrement dit : où et comment agir ?
Le massage Thaï est une alchimie, dont la magie résulte de la combinaison subtile de techniques, méthodes et protocoles adaptés.
Comme dans une ‘danse sacrée’, le meneur guide le suiveur.
Cela dit, dans la pratique cet art thérapeutique, le praticien (en termes d’intention et d’attention) ne se positionne pas comme un danseur, mais tel un accompagnant, un soignant.
Le praticien se doit de développer des qualités d’ancrage, de stabilité et de connaissance de soi, afin de se rendre disponible à l’autre et pour l’autre, dans la bienveillance.
Ses connaissances et compétences offrent autant de points d’appui au service d’un espace d’ouverture, de transformation et d’équilibre pour le ‘receveur’.